Notre collection de bégonia
Un peu d’histoire
Classification
Culture
Notre collection de bégonia

Depuis plus de 15 ans, le jardin de Cosy Home travaille et développe  une collection de bégonias botanique et cultivar. La collection a commencé par quelques plantes et s’est enrichie au fil des mois pour arriver aujourd’hui à plus de 350 variétés différentes. 

Le jardin étoffe chaque année également sa collection de bégonias grâce à de nombreux échanges et à Bernard MARCHAND, grand passionné de bégonias, membre le d’association Afabégo. C’est pourquoi j’œuvrent avec passion pour entretenir et vous faire découvrir les multiples variétés de bégonias.

Plantes des sous-bois des forêts tropicaux pour la plupart, les Bégonias sont répartis dans les régions tropicales et subtropicales, excepté en Australie et dans la plupart des îles de l’océan Pacifique. Ils s’observent principalement en zones forestières, du niveau de la mer jusqu’à 3 000 mètres d’altitude. Généralement, ils préfèrent les milieux humides, ombragés. Les Bégonias africains, par exemple, poussent surtout dans la forêt tropicale humide ou dans les aires montagneuses à forte pluviosité. On les trouve dans les sous-bois ou sur le bord des cours d’eau, accrochés aux parois des rochers, où l’eau suinte.

Certaines espèces comme le Begonia dregei, préfèrent des milieux plus secs et plus ouverts.

les bégonias du jardin exotique de cosy homeEn Amérique, les espèces sont abondantes dans les forêts sèches du Mexique et de l’Amérique centrale, où elles colonisent les parois rocheuses et les troncs.

Certaines espèces rhizomateuses, comme les Begonia heracleifolia sont adaptées pour pousser dans des forêts décidues : leurs feuilles tombent durant la saison sèche. Le Begonia coccinea, par exemple, qui est une espèce originaire du Brésil, supporte des périodes de sécheresse pouvant aller jusqu’à deux mois.

Notre but à petite échelle est de reproduire un biotope, c’est pour cela que nous venons de mettre en place dans la serre, sur plusieurs mètres carrés, un mur végétal et plusieurs troncs végétalisés avec de la sphaigne pour les espèces les plus fragiles. Le taux d’hydrométrie avoisine les 90 à 100%, idéal pour ces plantes de milieu humide.

Nous rappelons que certaines de nos variétés sont disponibles à la vente dans notre petite boutique à partir du printemps jusqu’à l’automne. Ces quelques ventes nous permettent de réinvestir dans de nouvelles plantes. Pour les collectionneurs intéressés, nous mettons un grand nombre de plantes disponibles pour des échanges : méthode permettant à tout collectionneur de faire grossir sa collection et ainsi perpétuer cette magnifique passion à d’autres.

Vous découvrirez au cours de votre voyage, les différentes grandes familles qui les composent.

Un peu d’histoire

Guy-Crescent Fagon, directeur du jardin botanique du Roi, et son ami Michel Bégon intendant de la Marine de Rochefort au XVIIe siècle et fervent collectionneur de plantes, botaniste intendant des îles françaises d’Amérique, sont chargés, par le Roi, de recruter deux savants pour faire des prospections naturalistes dans les territoires français des Antilles, pour inventorier les richesses végétales utiles en médecine ou en agriculture. Joseph Donat Surian, médecin marseillais, est invité le premier. Il désigne Charles Plumier pour l’aider dans sa tâche. Les religieux, à l’époque, sont souvent choisis pour les explorations lointaines, afin d’y évangéliser les âmes. Le Père Plumier sera surtout chargé des herborisations, des descriptions et des dessins.

L’équipage embarque fin 1688. Malheureusement, les deux hommes ne s’entendent pas et se séparent durant le séjour.

Mais Plumier s’acquitte à merveille de sa tâche. Les observations qu’il rapporte, les planches qui les accompagnent sont de tout premier ordre. Il met à profit son exceptionnel talent pour le dessin pour réaliser de nombreuses figures très précises, le plus souvent au simple trait.

A son retour, il publie un premier ouvrage.

Le Roi le récompense de sa mission en le nommant botaniste du Roi.

C’est lors de ce voyage que Plumier découvrit la plante qu’il baptisa du nom de bégonia, en l’honneur de l’épouse de son bienfaiteur (Michel Bégon).

Il repart aux Antilles en 1693, publie en rentrant de son périple sa Description des plantes de l’Amérique avec leurs figures.

Un conservatoire

Grâce à leurs efforts, Rochefort devint renommé pour ses importations de plantes exotiques durant les XVIIe et XVIIIe siècles.

Originaires d’Amérique tropicale, d’Asie du Sud-Est ou d’Afrique de l’Ouest, les bégonias sont cultivés comme plantes ornementales depuis le XIXe siècle.

L’idée de la municipalité de Rochefort d’établir une serre de bégonias pour célébrer la mémoire de l’illustre intendant Bégon, eut son opportunité en 1986. En avril de cette année-là, la ville de Rochefort décide de faire l’acquisition de la collection Millerioux6, un horticulteur de la cité, spécialisé dans la culture des bégonias. La serre comportait alors 200 espèces de bégonias botaniques et hybrides.

En novembre 1988, la collection a investi une serre suffisamment volumineuse et spacieuse d’une surface de 650 m2 afin de faciliter le développement des végétaux de sorte que, très rapidement, la ville devint l’une des toutes premières serres mondiales de conservation et de culture de bégonias.

Puis la municipalité en fit un musée municipal et l’ouvrit au public en 1990.

En 1993, la serre fut agrandie de 350 m2 afin d’y recevoir notamment des plantes de l’Amérique du Sud et du Cameroun grâce à des achats, des expéditions et des échanges.

En février 2010, le Conservatoire a été élargi par la réalisation d’un nouvel espace muséographique de 100 m2 avec facilité d’accès pour les personnes à mobilité réduite.

Aujourd’hui, le Conservatoire du Bégonia est agréé « Collection Nationale » et se décrit lui-même comme ayant la plus importante collection de bégonias du monde.

Classification

Les bégonias appartiennent au genre Begonia. Avec plus de 900 espèces, ils représentent la quasi-totalité de la famille des Bégoniacées.

Plantes tubéreuses provenant essentiellement d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale, certaines espèces poussent aussi en Afrique tropicale ou en Asie du Sud-Est. Les Bégonias sont répartis dans toutes les régions tropicales et subtropicales du monde, sauf en Australie et dans la plupart des îles de l’océan Pacifique.

Les Bégonias s’observent principalement en zones forestières, du niveau de la mer avec un fort taux d’hydrométrie. On peut les trouver jusqu’à 3 000 mètres d’altitude.

Généralement ils préfèrent les milieux humides, ombragés et assez frais.

Les Bégonias africains, par exemple, poussent surtout dans la forêt tropicale humide ou dans les aires montagneuses à forte pluviosité. On les trouve dans les sous-bois ou sur le bord des cours d’eau, accrochés aux parois des rochers, où l’eau suinte.

Cependant, certaines espèces, comme le Begonia dregei, préfèrent des milieux plus secs et plus ouverts.

En Amérique, les espèces de la section Gireoudia sont abondantes dans les forêts sèches du Mexique et de l’Amérique centrale, où elles colonisent les parois rocheuses et les troncs.

Certaines espèces rhizomateuses, comme les Begonia heracleifolia et B. multinerva, sont adaptées pour pousser dans des forêts déci-dues : leurs feuilles tombent durant la saison sèche. Le Begonia coccinea, par exemple, espèce originaire du Brésil, supporte des périodes de sécheresse pouvant aller jusqu’à deux mois.

Une classification complexe

Comme la classification scientifique des bégonias n’est pas aisée, les amateurs distinguent, pour plus de facilité, sept ou huit grands groupes de bégonias, basés sur leur morphologie : les bégonias semperflorens, à floraison continue ; les tubéreux ; les rhizomateux, dont les bégonias rex au feuillage très coloré ; les bambusiformes qui ont une tige semblable à du bambou ; les arbustifs ; les bégonias à tiges épaisses et enfin les rampants ou grimpants.

Les bégonias Semperflorens

Il sont bien connus en horticulture. Ils sont buissonnants, compacts et possèdent des tiges quelque peu succulentes. Les feuilles ovales ont une surface luisante et lisse. Dans la plupart des cas, les feuilles sont vertes, mais quelques variétés ont un feuillage rouge bronze à rouge noir. La floraison est abondante et durable. Les fleurs sont blanches, roses ou rouges. La plupart des bégonias Semperflorens-cultorum sont faciles à cultiver.

Les bégonias Rex-cultorum

Ce groupe de bégonias, bien connu pour la coloration variable des feuilles est certainement l’un des plus appréciés. Son développement a débuté en 1856 quand le Begonia rex fut croisé avec d’autres espèces asiatiques au feuillage ornemental : B. annulata, B. decora, B. diadema, B. robusta, B. tenuifolia et B. xanthina.

À cause de ces nombreux croisements, les bégonias Rex-cultorum présentent une grande variation dans la grandeur, la forme et la couleur des feuilles.

Généralement les bégonias de ce groupe ont une courte tige. Les feuilles possèdent une forme cordée et peuvent être plus ou moins lobées. Elles peuvent être argentées, vertes, colorées en tout ou en partie de rose, de marron, de brun chocolat, ou presque noires, par exemple.

Les bégonias tubereux, bulbeux

Ils produisent des bulbes ou des organes semblables. Mais la seule espèce à posséder réellement un bulbe serait le Begonia socotrana, une plante endémique de l’île Socotra.

Tous les cultivars de ce groupe ont des fleurs simples allant du blanc au rose. Certains cultivars de bégonias Cheimantha sont difficiles à cultiver et demandent des attentions particulières. Il comprend des formes au port dressé ou retombant et présente une grande diversité au niveau du feuillage et de la floraison. Le diamètre de la fleur varie de 4 à 20 cm ; elle peut être simple, semi-double ou double. Les bégonias de ce groupe possèdent des tubercules vivaces, semi-succulents, de forme aplatie, et des tiges d’une longueur de 10 à 30 cm, généralement munies de poils. 

Les bégonias rhizomateux

Avec plus de 650 espèces et cultivars de bégonias rhizomateux sont couramment cultivés. On les cultive principalement pour la forme, la texture et les couleurs variées de leur feuillage. Les feuilles peuvent être peltées (Begonia clypeifolia, Begonia nelumbiifolia) lobées ou composées (Begonia carolineifolia, Begonia thiemi).

Comme le nom l’indique, les bégonias de ce groupe possèdent un rhizome. Le rhizome est une tige épaisse munie d’entrenoeuds très courts. Suivant les espèces, il peut être souterrain, rampant ou dressé. Dans la collection du jardin, cette espèce étant ma préférée.

La grosseur des rhizomes peut varier de 0,18 à 8 cm et plus. Le degré de floraison, qui varie énormément d’une espèce à l’autre, est sensible aux conditions de culture.

La majorité des espèces rhizomateuses du Jardin proviennent en grande partie d’Amérique, mais nous en avons aussi des Antilles, d’Asie, d’Afrique et d’Océanie.

L’intérêt pour les bégonias rhizomateux est réellement né de la découverte du Begonia bowerae en 1948 par Thomas MacDougall. À partir du B. bowerae, qui possède de petites feuilles vertes dont les nervures principales sont bordées de deux bandes noires, on a créé au-delà de 130 cultivars. Thomas Mac Dougall est un botaniste-explorateur américain qui mourut lors d’une expédition au Mexique en 1973 ; il fit périodiquement des voyages dans ce pays pour récolter des plantes. Il découvrit plusieurs nouvelles espèces de bégonias, entre autres, les B. cavum, B. kenworthyae et B. mazae.

Nous trouvons aussi des bégonias rhizomateux africains, fort intéressants, bien qu’ils soient moins répandus en culture, par exemple le B. quadrialata et le B. clypeifolia. Le B. quadrialata, qui doit être cultivé en terrarium, possède de petites feuilles dont la surface supérieure est veloutée. Dans son milieu naturel, il croît dans les endroits humides, sur les parois des rochers. Le B. clypeifolia, même s’il est très peu cultivé, est connu depuis longtemps, puisqu’il fut décrit par J.D. Hooker en 1811. Cette espèce de la forêt tropicale africaine possède un rhizome rampant qui porte des feuilles peltées d’un vert luisant. Les fleurs sont jaune clair. Une autre espèce de bégonia fort intéressante nous vient d’Asie : le B. roxburghii. Chez ce bégonia, originaire de l’Himalaya et de Birmanie, les fleurs mâles et femelles sont placées sur des plantes différentes. Au Jardin, nous n’avons que des plantes femelles. Elles possèdent des tiges dressées, munies de feuilles vert luisant.

Les bégonias au port arbustif ou buissonnant

Les bégonias au port arbustif sont cultivés principalement pour leur feuillage aux formes et aux couleurs variées. Le Begonia acutifolia, découvert en 1688 par Hans Sloane, en Jamaïque, fut probablement le premier bégonia de ce groupe à être connu. Il possède des feuilles acuminées, dentées et pubescentes. Un des bégonias les plus connus de ce groupe est sûrement le Begonia listada, originaire du Brésil. On le cultive pour ses feuilles vertes foncées, traversées par une ligne émeraude. Les deux espèces sud-américaines, B. verrosa avec ses feuilles velues et le B. mollicaulis qui fleurit abondamment appartiennent aussi à ce groupe, de même que le B. serratipetala qui porte des feuilles rouges, profondément dentées.

Les bégonias à tiges épaisses

Le petit groupe des bégonias à tiges épaisses est surtout cultivé par les collectionneurs et ceux qui font des croisements.

Le Begonia dichotoma qui fut découvert dans des forêts humides près de Caracas, a été introduit en Angleterre par Thomas Hoy en 1800. En 1826, Johnston envoya des graines de B. dipetala, espèce originaire de Bombay, en Inde, au Jardin botanique d’Edimbourg. Cette espèce très appréciée des collectionneurs produit de grandes fleurs roses à l’aisselle des feuilles.

Les bégonias au port type bambusiforme

Les bégonias au port de bambou sont généralement cultivés pour leurs longues inflorescences pendantes. L’un des représentants les plus typiques de ce groupe est le Begonia coccinea. Cette espèce, originaire du Brésil, fut introduite en Angleterre en 1841 par William Lobb. Les tiges, qui peuvent atteindre 1 mètre 50 de haut voir plus, portent de grandes fleurs rouges pendantes.

C’est dans ce groupe que l’on trouve les anciens cultivars ‘Président Carnot’ et ‘Lucerna’. Le premier, nommé en l’honneur du Président de la République française de l’époque, fut créé en 1890 par Crozy à Lyon. Wettstein, un jardinier de Lucerne, en Suisse, a créa le B. ‘Lucerna’ en 1892. Ces deux bégonias possèdent de grandes tiges dressées munies de fleurs rouges.

Les bégonias rampants

Le petit groupe des bégonias rampants et grimpants contient des espèces fortes intéressantes. Ces bégonias viennent surtout d’Amérique du Sud et d’Afrique.

La première espèce de ce groupe, Begonia glabra, fut découverte en 1775, par Fusée Aublet, en Guyane française. Au printemps, cette espèce produit une grande quantité de fleurs blanches.

Culture

Les étapes de la culture des bégonias

Le développement des bégonias dépendra essentiellement des conditions dans lesquelles vous les plantez. Que ce soit en pot ou en terre, les bégonias apprécieront particulièrement les lieux ombragés, peu exposés au soleil (ou juste le matin). Au jardin, les bégonias trouveront ainsi leur place en bordure des murs ou au pied des plantes plus grandes dans un parterre de fleurs. En appartement, placez les pots ou les bacs de bégonias près des fenêtres qui ne sont pas directement exposées au soleil. En appartement ou maison, veillez a conserver un bon taux d’hydrométrie il n’en seront que plus beaux.

La préparation des bulbes pour les bégonias tubéreux

Fournissez-vous de bulbes de bégonias auprès de votre fleuriste dès le mois de février en privilégiant les tubercules de calibre 7. Préparez ensuite les bulbes pour obtenir de jeunes pousses en suivant les étapes suivantes :

* Mettez du terreau dans une caisse
* Enterrez les bulbes à moitié en sachant que le côté creux est placé sur le dessus.
* Arrosez au niveau du terreau régulièrement pour le garder humide
* Placez la caisse dans un endroit bien lumineux tout en veillant à ce que les bulbes ne soient pas en contact avec les rayons du soleil.

La transplantation

Si vous semez environ huit semaines après le semis, de jeunes pousses émergeront des bulbes jusqu’à atteindre une dizaine de centimètres de hauteur. Les bulbes seront alors prêts pour être transplantés dans un pot ou directement en terre dans votre jardin si vous décidez de constituer un parterre de bégonias. Retirez délicatement les bulbes de la caisse et enterrez-les à environ 5cm de profondeur. Faîtes attention aux tiges qui sont encore fragiles. Si vous souhaitez faire sortir vos pots à l’extérieur, en balcon par exemple, ne le faites que lorsque les gelées auront cessées. De plus, faîtes un rempotage à chaque printemps en utilisant un pot légèrement plus grand et de préférence en terre, et non un pot en plastique, pour assainir et rafraîchir les racines.

L’entretien des bégonias

Entretenir des bégonias, c’est avant tout leur apporter une qualité de terre optimale pour leur développement ; par la suite, vous devrez veiller à arroser vos bégonias suffisamment mais sans excès et enfin, anticipez l’hiver en les protégeant du froid. La plupart des bégonias sont très sensibles au froid et surtout au changement de températures entre le jour et la nuit.

La qualité de la terre

Il s’agira d’abord d’assurer un bon drainage en ajoutant une couche de sable au fond du pot ou de la terre, et en remuant la terre régulièrement pour éviter qu’elle ne soit trop compacte. Cela permettra de bien faire circuler l’eau dans le sol sans qu’il n’y ait une rétention d’eau excessive, ce qui favoriserait la pourriture des racines. De plus, pour offrir une terre bien riche à vos bégonias, ajoutez également de l’engrais liquide pour plante fleurie toutes les quinzaines, à diluer dans l’eau d’arrosage. Enfin, utilisez un insecticide contre les limaces qui sont particulièrement attirées par les bégonias.

L’arrosage des bégonias

Arrosez régulièrement vos bégonias mais attendez toujours que la terre s’assèche quelque peu avant d’arroser à nouveau pour éviter tout risque d’engorgement d’eau ce que serais fatal pour eux. Profitez-en pour retirer les fleurs et feuilles fanées. Si vous cultivez vos bégonias dans un pot, retirez toujours l’eau déversée dans la coupelle après l’arrosage. La bonne manière d’arroser des bégonias est de verser directement l’eau à la base des plantes et au niveau de la terre. Évitez d’arroser le feuillage au risque de favoriser l’apparition d’oïdium, reconnaissable par la présence d’une forme de mousse blanche sur les tiges. Si l’oïdium pourra encore être traité à l’aide de fongicide, la seule solution en cas de pourriture consistera à enlever les plants malades.

Pour éviter bien des problèmes, n’hésitez pas à enterrer vos pot, cela permet de garder plus de fraicheur l’été et d’éviter d’avoir de l’eau à stagner au niveau des racines.

À noter également qu’il faudra surveiller le niveau de pH de l’eau que vous donnez à vos bégonias. Un niveau de pH au-dessous de 5,8 provoquera l’apparition de taches brunes sur le feuillage. Ajoutez un additif adéquat à l’eau d’arrosage pour rééquilibrer le pH entre 5,8 et 6,1.

La conservation des bégonias durant l’hiver

Mis à part le fait de planter des Bégonia Grandis qui sont résistantes au gel, vous devrez préparer vos bégonias pour l’hiver.

Pour les tuberculeux, recouvrez la base des bégonias à l’aide d’un paillis végétal bien épais. Vous pouvez également retirer les tubercules de terre et les placer directement dans un endroit sombre à environ 12°C lorsque le froid commence à s’installer.

Pour tous les autre bégonias, sans exception, ils doivent être rentrés à la fin septembre pour être placés soit en serre ou soit dans une pièce claire chauffée à 15-18°C pour marquer une période de repos végétatif. Pendant ces quelques mois, laissez bien sécher le terreau entre deux arrosages sinon vos plantes risquent de pourrir rapidement.

Dans notre jardin, ils sont rentrés en serre, fin septembre-début octobre, chauffée a 18°C, ils sont arrosés que si la terre a complètement séchée, l’hydrométrie de la serre est à 80-90%. Les apport d’engrais sont stoppés et repris au mois de mars.

Comment multiplier les bégonias

Il est assez simple et facile de semer des graine de bégonia surtout le bégonia semperflorens qui se multiplie très facilement par semis. Ses graines figurent parmi les plus petites qui existent au monde. Semez-les avec beaucoup d’attention.

Avec internet il est assez facile de se procurer des graines d’un grand nombre d’espéce via des collectionneurs ou via internet. La qualité des graines varie d’un vendeur à l’autres et cette qualité joura un role important dans la réussite de vos semis, certaine sont plus fragiles que d’autres.

Conseil : Pour éviter le déplacement des graines lors du premier arrosage, humidifiez le terreau avant le semis avec un vaporisateur. Puis, conservez toujours une atmosphère chaude et humide.

Bon à savoir : Pour éviter l’apparition de maladies, aérez de temps en temps la miniserre pour éliminer la condensation intérieure. Si vous avez installé une plaque de verre, essuyez-la tous les jours en la retournant.

Prenez une terrine, une caissette en bois ou un bac en polystyrène. Percez le fond pour assurer un bon écoulement de l’eau d’arrosage. Installez 1 ou 2 cm de gravillons ou sable comme couche drainante. Ensuite, recouvrez de terreau finement tamisé de bonne qualitée. Attention un terreau 1er prix ne donnera aucun résultat.

Tassez légèrement le dessus du terreau, en laissant une hauteur de 1 ou 2 cm sous le rebord du contenant pour éviter que le support de culture ne s’échappe lors des arrosages.

Mélanger vos graine avec un tout petit peut de sucre en poudre ou du sable le plus fin possible, cette méthode permet de bien répartir les graines à la surface de du terreau. Répartissez votre mélange de graines et sucre sur toute la surface.  Important : ne recouvrez pas les graines de terreau car pour germer elles ont besoin de lumière.

Vaporisez un peu d’eau sur le terreau en veillant à ne pas déplacer les graines. Placez la terrine dans une mini-serre ou recouvrez-la d’une plaque de verre avant d’installer le tout à une température comprise entre 20 et 25 °C. La levée a lieu environ entre 8 et 30 jours suivant les espèces.

Multiplier par bouturage.

La meilleure période pour effectuer des bouture de bégonias est le printemps principalement les mois de mai/juin.

Pour les bégonias tubéreux : la méthode consiste à retirer les bégonias de terre et de les faire sécher avant de diviser les tubercules en deux. Les tubercules seront alors placés dans un lieu sec et dans le noir jusqu’au printemps pour être replantés.

Les bouture de tige pour les bégonias bambusiforme ou buissonnant : un grand nombres de bégonias peuvent se multiplier par bouturage. Prélever les boutures sur des tiges saines. Sectionner la tête sous le troisième nœud. Planter la bouture dans un mélange spécial bouture la encore la qualité du terreau est souvent déterminant dans la réussite des boutures. Garder un bonne hydrométrie et un terreau humide mais pas rampé pour éviter la pourriture.

Pour certaine espèce fragile n’hésitez pas a recouvrir votre bouture d’un pot en verre transparent ou une bouteille plastique coupé que vous retournez sur la bouture.

Certaines espèces faciles produisent des racines dans un simple verre d’eau. Rempoter les boutures racinées de cinq à huit semaines plus tard.

Bouturage des bégonias rhizomateux : il se multiplient le plus souvent par les feuilles ou également par tronçon de tige . Par feuille, enfoncer le pétiole dans le même mélange que pour les tiges. Une forte humidité facilite la reprise. Quelques minutes avant la plantation, immerger la feuille dans un produit fongicide. Ce traitement diminue les risques de pourriture. L’apparition d’une plantule à la base de la feuille demande beaucoup de temps. La meilleure époque pour le bouturage est la période qui va d’avril à juillet, lorsque les jours sont longs.